L'inconscience (13/03/2020)

 

Figurez-vous que l’autre jour j’ai croisé l’inconscience. une véritable engeance ! Lourde de déficience, elle se promenait sans surveillance dans les rues pleine d’affluence, faisant bombance, mais sans indécence. Elle avait bien des tendances à la malfaisance, mais tout de même, se promener sans élégance, la panse en béance, devant la télésurveillance, me fit réfléchir : quelle alliance avec l'impudence !

L’inconscience, est une défense contre la malchance. Elle balance, en toute flamboyance,  entre la délinquance et l’imprudence. Elle compte finalement sur l’État-providence, osant la dissidence avec une telle évidence, faisant fi de toute conséquence. Les offenses deviennent transcendance, redondance sans discordance, d’une influence sans équivalence.

La grandiloquence frôle l’imprudence, face à une présidence pleine d’ambivalence. Désormais, finit la patience, aucune nonchalance, seule la providence sauve de l’outrecuidance.  

Depuis, sa descendance garde son indépendance et lance, en confidence, son unique chance, la prévoyance ! La résilience est devenue l’unique obédience pour faire face à l’imprévoyance. En urgence, la vaillance devient exigence, voire intransigeance.

07:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, humour |  Imprimer