Alain Pontecorvo (05/07/2014)

 Il expose actuellement à la galerie de l’Europe, une excellente galerie de la rue de Seine (au 55, 75 006). Sa peinture est facile à comprendre. Elle n’est pas intellectuelle, ni recherchée, ni émotionnelle. Elle est, tout simplement, et elle est belle, tout simplement.

 Il aime jouer avec la lumière, avec les contrastes comme en photographie. Parfois il ajoute un angle de vue insolite comme ces « Ombres fantômes » :

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La vaisselle, un épisode du quotidien tout ce qu’il y a de plus banal, est l’occasion d’une performance de contraste, de couleurs, de reflets. Elle est sublimée et devient objet de méditation.

 

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La gare Montparnasse. Le départ est imminent, il est traité par la lumière qui s’ouvre sur la fuite du temps : partir, c’est mourir un peu. Mais c’est aussi naître à une autre vie.


Un curieux tableau, difficile à interpréter ; Le ciel comme la ville. Il est irréel : la maison de droite n’a pas de profondeur, les rues sont vides, la ville est morte et le ciel se déchire au-dessus des maisons à gauche de la toile. Seul l’horizon avec un ciel bleu et pur au fond de la voie montante laisse une nuance d’espoir.


Passerelle Vaugirard, une vue plongeante dans la lumière du matin ou du soir. Les personnes se déplacent, mais semblent immobiles comme des fantômes. Pas un bruit ne trouble cette vision. Les ombres s’allongent, s’étirent, Bientôt tout s’éteindra.

Enfin, une vue insolite : l’horizontalité par la vitesse (« Vue du train »). Même le ciel se plie au trait. Les nuages s’enfièvrent, lourds de sous-entendus. Sur l’autoroute, un camion rouge ne semble pas avancer.

07:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, art, réalisme |  Imprimer