Pourquoi courir après les actes (27/07/2011)
Pourquoi courir après les actes ?
Pourquoi vouloir faire et défaire ?
S’arrêter, prendre le temps de se regarder !
Contempler le monde comme le hibou,
Les yeux ouverts, sans bouger
Et voir passer les incidents
Comme de petites blessures
A la perfidie de la vie
Calme serein des fontaines
Qui coulent au pied des jardins
Comme immobiles et vivantes
D’une vie statique et immortelle
Tel le scaphandre en eaux douces
Nous attendons la remontée
Pour sortir nos trésors :
Un doigt de poupée rose
Une couronne de fleurs artificielles
Trois lapins de porcelaine
Un chapeau défraichi
Par son séjour dans l’eau noire
Au-delà de ces assemblages
Nous retrouvons, cachée,
La sensation de froideur vitale
Des escargots idéologues
Qui courent aux murs de la honte
Petits délires matinaux
Comme un soulagement
Offert gratuitement
A l’errant qu’est
Chacun (ou chacune) de nous !
03:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, poème | Imprimer