La grande peur du condamné (21/06/2011)
La grande peur du condamné, n’est pas la peur de mourir.
C’est la connaissance du fait qu’il ne vivra plus et le regret de tout ce qu’il aurait pu vivre.
A vingt ans, le nombre de possibilités heureuses qui s’ouvrent devant soi paraissent infinies. Peu à peu, cette ouverture se resserre. On imagine plus facilement l’avenir, il semble de plus en plus tracé. Pour certains, il devient même inexorable et oppressant.
Il y a pour chacun un équilibre à réaliser : garder une ouverture certaine, mais avoir une direction d’avenir. Avoir un but, mais ne pas en être prisonnier.
D’où la nécessité d’apprendre à rebondir, à disposer d’une certaine résilience qui est l’art de pouvoir changer d’orientation sans en être traumatisé et en trouvant l’expérience intéressante. L’ouverture dans la vie, c’est savoir trouver de nouvelles voies lorsque celles que l’on a l’habitude d’emprunter sont bouchées.
05:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, littérature, philosophie, santé | Imprimer