Sans elle (28/01/2022)
L’enfant est seul, au milieu de la route
Il ne voit plus sa lumière, bien qu’il fasse jour
Une pâle horizontalité fait place
Aux paysages mélodieux de la verticalité
Tout était facile… L’accompagnement
De l’amour maternel traçait le chemin
Elle lui prenait la main sans y penser
Et il courait sur la terre sans fin
Toujours ce fil mystérieux qui le relit
A cette présence sans nom ni même réalité
Elle était là, l’accompagnant sans cesse
Ses moindres mouvements étaient présence
Puis progressivement, cela s’est estompé
Perdu dans la foule, il cherche et ne voit rien
Les murs lui voilent cet espace enchanté
Le monde est grand et comme il est petit
Les singes hurleurs l’environnent
Et le montrent du doigt, en riant
Il se retourne et cherche la présence
Rien, elle n’est plus là, à jamais
Il erre sans fin, fouillant les recoins
Plus de verticalité, plus d’épaisseur
Le calme plat de l’absence sans fin
Un monde vide, qui rend la peur présente
Il faut reconstruire le connu
Il faut dévoiler l’ignorance
Il faut devenir adulte
Et errer jusqu’à la fin de son temps
03:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour maternel, présence, tout | Imprimer