Désespoir (26/11/2011)
Désespoir : symbiose biologique entre la matière, tissu élémentaire du vivant, et le psychisme, propre à l’homme.
Le désespoir est le résultat de ces contradictions, mais rien ne nous empêche d’aller au-delà, dans la confrontation du tout où l’homme trouve sa propre place dans l’évolution des choses. Le désespoir est le défaut d’adaptation de l’être à l’évolution. Il existe sous de multiples formes, mais tout se ramène à cela : désespoir social le plus souvent, désespoir amoureux aussi, désespoir mystique, malgré tout beaucoup plus rare.
Le désespoir peut également être inspirant ou transformer l’anonyme en héros. Il devient moteur d’une nouvelle volonté, que l’on n’attendait pas, que l’on ignorait même, qui donne alors non pas une raison à l’action, mais un instinct qui change l’évènement. Ce désespoir moteur est le plus souvent orienté vers la préservation de quelqu’un ou de quelque chose. La sauvegarde devient facteur du changement, même si ce changement revient à vouloir conserver ce que nous connaissons et que les circonstances conduisent à sa perte.
Tirons notre courage de notre désespoir même.
Sénèque
06:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, société | Imprimer