Quelques grains de sable (01/01/2011)
Quelques grains de sable dans une encoignure
Où s’attarde un filet de lumière
Parvenu par des voies détournées
A soulager leur solitude honteuse
Quelques cris d’enfants étonnés
Qui font gémir le balcon rouillé
D’où suintent des larmes de vieillesse
Également, et c’est nécessaire
L’ombre rafraichissante des ormes
Où se perd le savoir des couleurs
La plainte languissante d’un volet
Qui se ferme sur les yeux d’une femme
Encore frissonnante des caresses de l’air
Suffisent au voyageur attardé
Qui n’a pas encore trouvé de gite
Il errera durant la nuit claire
Attentif aux frémissements des sons
Jusqu’à ce que l’aube dévoile avec prudence
Ses longs filaments à l’horizon
Et que de nouveau crissent les graviers
Sous les pas fatigués de l’absent
07:10 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pésie, poème, matinale | Imprimer
Commentaires
Oh Pa'Loup j'adore...Bravo, encore bravo!
Écrit par : olive | 01/01/2011
oh moi aussi celui-là j'adore ! "le balcon rouillé
D’où suintent des larmes de vieillesse"
Écrit par : clem | 02/01/2011