Voyage imaginaire (20/09/2021)
Nuit… Nue comme un courant d’air
Elle sortit du lit, fleur égarée
Et courut en tremblant
S’abriter sous les cris des enfants
Elle avait lu ces contes fantaisistes
Où l’âne devient roi et le roi maudit
Le noir lui avait porté conseil
Elle tentait une nouvelle approche
Comment se donner sans fard
Et dire aux sujets du royaume
Vous êtes le sel de la terre
Et les fleurs du ciel étoilé
Elle pleura longtemps son corps
Devenu solitaire et esseulé
Elle n’avait pas connu ce délabrement
Depuis les jours sans désir
Elle comprit alors l’engagement
Des consacrées dans l’absence
D’une vie sans poids ni mesure
Baignant dans la félicité
Où poursuit-elle maintenant et dans l’avenir
Le cœur transparent de lumière
Reposée, assagie et vierge
D’un bonheur d’infinitude
02:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réveil, étonnement, autre vie | Imprimer