Dissolution (15/01/2025)
Qu’es-tu toi contemples la pluie
Qui ruine la campagne dans la vapeur
Des eaux chaudes de l’Afrique ?
Je sors d‘un sommeil interminable
J’ai regardé au-delà de l’horizon
Derrière les collines obscurcies
Au travers de la nature réjouie
Et j’ai vu l’ondée venir et se déployer
Elle avançait à grands pas
Elle criait en tambour inquiétant
Jusqu’à prendre le pas sur tout
Et, en un éclair, elle a tout submergé
Je n’ai plus un poil sec, plus d’abri
Je regarde mes effets entassés
Ce ne sont qu’un tas de chiffons trempés
Et mon corps secoué grelote de froid
Au fond d’un trou de terre
J’attends la clarté magique du jour
Et pleure d’abondance sur ma perte
Où es-tu, toi qui prenais soin de moi
Me couvrait de ton ombre
Cherchant des abris sans cesse
Je fonds dans mon nid de terre
Et vais bientôt devenir une infusion
Je n’ai plus rien… Je meurs…
je suis mort et ne connais plus personne
Juste la petite qui court dans les champs
Et qui rit de toutes ses dents
Mangez la vie à pleines dents disaient-ils
Je n’ai plus faim… je suis mort…
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