Il Est (04/01/2024)
Le monde ne serait qu’un tourbillon
De particules sans consistance
Insaisissables, s’épaulant les unes autres
Mais intouchables
Rien… Il n’y a rien…
Et pourtant le vide n’est jamais sans rien
Le vrai vide est introuvable
Il y a toujours une particule qui traine
Qu’on a oublié de compter
Sans cette particule le monde n’existerait pas
Rien, plus quelque chose
Probablement immatériel
Mais réel, mais bien vivant
Car il maintient la vie de l’univers
En qui croire : au tout ou au rien
Je crois au brouillard de la pensée
Qui n’est ni touchable
Qui n’a ni espace, ni temps
Mais qui est de toute éternité
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