Miasmes (19/02/2023)

Rien ? il ne reste rien de nos rêveries d’antan
Quand tu courais aux murs de notre inconscience
Veillant sans cesse à nos intérêts et possessions
À nos souvenirs enfermés dans nos mémoires
Et au fond desquels se cache la puissance de l’amour
Le grain d’espoir revenu du monde endormi
Repu d’invisibles sursauts de miasmes de regrets
De n’avoir pu profiter de ces moments heureux

Tu es l’invincible femme de fer et d’or
Qui soutient mon souvenir et ma foi
Les fils suspendus de nos aventures
Et même de notre existence échevelée
Le nuage d’inconsistance de nos amours

Merci de ces jours cocoonés de rêveries
De ces échappées dans la steppe de nos mémoires
De ces villes où nous avons vécu
De ces voisins amicaux et joyeux 
Des marchés où nous avons posé nos pas
Des trésors enfouis dans nos souvenirs
Et qui seront perdu à jamais

Tu fus longuement mon bâton
Tu me caresses la main et me dis ton amour
Comme une jeune fille regarde l’homme aimé
Et ton cœur s'emplit d’air et de douceur
Tu pleures sur notre amour et la tendresse de nos images
Enfouies au plus profond de nous-mêmes

 

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