Au-delà (30/09/2022)
Le vert d’une terre bleu
L’obscurité d’un ciel de lumière
L’immensité du vide repu
Le brouhaha de l’après nuit
Le silence des mouvements
La pesanteur des astres
La caresses des vents
Tous ces inconnus présents
Qui errent dans les têtes
Sans savoir d’où ils viennent
Ni même où ils vont
Et pourtant là, devant nous
Fabriqués de toutes pièces
Entre des milliards de neurones
Croisés avec les particules
Et le noir des nuits sans lune
Ils vivent, tous ces humains
Riant de toutes leurs dents
Ce sont des hommes
Ils se regardent exister
Mais de quelle vie ?
L’un d’eux se glisse sous la couette
Et contemple son ombre étendue
Vous le voyez, l’œil ouvert
Discret et miséricordieux
Que fait-il ?
Les yeux fermés, il contemple
L’univers et s’extasie
Devant la grandeur de la scène
D’un bref coup de pied
Il s’élève et se cogne la tête
Au plafond de sa prison
Mieux vaut errer au fond de celle-ci
Que de surnager la bouche ouverte
Dans un air purifié
En vivant dans l’ignorance
Qu’y a-t-il au-delà ?
03:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loin, sans voir, crudité | Imprimer