Sérénade de l’eau, de John Berg (18/09/2013)
Cette pièce a été composée par un jeune musicien (14 ans). Elle n’est pas parfaite, mais elle dénote un sens du rythme, une sensibilité à l’extraordinaire, une attention au cheminement entre la perception et l’émotion. Musique étrange, mais tendre comme celle des minimalistes.
Promenade dans le coton… Erres-tu sensément dans cette étrange épaisseur de ta mémoire ?
Les images défilent, mais lesquelles ? Tu t’enfonces, tu te laisses prendre dans les filets enchevêtrés du souvenir.
Où es-tu, toi qui ne sais rien de toi ?
Mystère des sons qui coulent entre les repères de ton existence. Ils glissent sur ta peau et te laissent les rides de l’avidité.
Pas à pas tu avances dans la chaleur envoûtante. Tu écartes le feuillage, respirant à peine. Tu marches à genoux, les yeux fixés sur la fin du rêve qui ne vient pas.
Et quand tout s’arrête, tu ouvres à nouveau le robinet de la douche qui coule petitement sur ton front irrité : quelle impossible sérénade !
Merci John pour ce moment enchanté !
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