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23/03/2017

Confusion

Nous n’avons jamais tant vu d’agitations
Et de navrantes piques pour une élection.
Seul, l’empereur règne sur le médiatique,
Proclamant à qui mieux mieux sa gymnastique.
Il n’est pas atteint par la fièvre dévoreuse
Et sort toujours plus blanc de la lessiveuse.
Il navigue sans se fixer entre les extrêmes 
Et affirme vouloir gentiment faire carême.
Les autres, sous les coups des assassins,
Jouent les utilités contredites sans fin.
Leurs paroles se perdent dans le brouhaha
Qui finira prochainement par un hourra.
Et pendant ce temps, survit le monarque
Qui, dans la désolation, assis sur sa barque,
Contemple hilare les ruines de son château
Et annonce : « Il n’y a jamais d’égaux ! ».
C’était bien pourtant la promesse délirante
Qui enthousiasma les foules trépidantes.

 ©  Loup Francart