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02/10/2015

TGV

Je suis près de la porte du compartiment. C’est un va et vient incessant. La vitre reflète l’intérieur de la voiture et même l’extérieur que je regarde défiler tout en conservant le regard sur la porte. Au-delà, le couloir, les toilettes qui s’ouvrent parfois et laissent une lumière jaune rayonner. Le couloir est sombre, mais je vois une femme un téléphone à la main, parlant en souriant à son interlocuteur.

Ah ! Un intervenant. Oui, il entre dans notre histoire, la main sur la poignée de porte coulissante. Il est grand apparemment, cravaté, mais une cravate trop petite qui se bat les flancs sur un ventre un peu trop gros. Son pantalon laisse voir ses chevilles, quelle indécence. Il est passé. Je n’ai pas eu le temps de voir réellement son visage.

Le ver continue son chemin, se glissant entre les pieds de vignes, entre les collines, dans les vallées obscures et débouche sur l’autre versant, hilare, mais moins sûr de lui, plus discret, à l’image de la différence entre l’est et l’ouest.

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