C’est ma maison, nous crie Le sans domicile fixe Elle est encombrée de paquets Elle regorge d’ardeur Car c’est le seul lieu Où plus rien ne l’atteint C’est mon apparence Dit le vantard aimable Il la brique chaque jour Pour mettre en évidence Son indigence personnelle Mais sa brillance s’efface vite C’est mon cheval de course Regarde ce moteur en V Il ne traine pas des pieds Oui, il court plus vite Que son ombre enfumée Et pourtant elle reste à ses côtés C’est mon salon à vivre Chante la dame emplumée Elle reçoit deux à deux Converse...

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