Un train, la nuit, comme un serpent Dans la géographie de son désert de sable Lent balancement des boggies qui cogne la joue Sur la vitre humide et froide   Parfois les pleurs d’un enfant agacent le sommeil Ou plutôt la rêverie installée comme un brouillard subtile Qui conduit le voyageur au-delà de ses espérances Jusqu’au terminus de ses phantasmes et de son ignorance   D’autres fois, la femme en face rencontre le regard Chargé d’interrogation d’un voyageur égaré Qui cherche vainement un...

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