04/03/2015
Sommeil (taploème)

Sans titre (6).wma Tu dors de ton sommeil écrasant de bonheur Le drap frais rejeté d’un geste théâtral Dévoilant cette débauche de blancheur Dans une fuite jusqu’au triangle central L’ombre de la nuit tamise ton image Légers et fragiles sont les plis de ton corps Je découvre en moi une envie d’abordage Mais ton indolence devient un mirador Tu es belle de ton harmonie profonde Je te contemple, enfant, comme les ondes Sous les vibrations du chant du violoncelle Ensemble nous sommes depuis la nuit des temps Moitié rêvée, moitié réelle, jamais à...