20/03/2011
Au matin, à peine réveillé
Au matin, à peine réveillé Quand on n’a pas encore remonté L’immense rouage de la conscience Les gouttes s’évadent du toit Avec patience Une à une, elles tombent sur la roue Encore malhabile et bloquée du ressort Qui s’étire lentement. Il ya parfois des fous Qui n’ont plus d’eau dans leur moulin Ironie du sort L’heure la plus chaleureuse, attendue du plaisir Celle où l’invisible cycle s’évade de la nuit Contre tout pouvoir, comme...