Longues étaient-elles ces soirées qui n’en finissaient pas Assis sur le pas de la porte ouverte sur l’inconnu Le chat suit du regard le vol des pigeons Il rêve aux soirs d’hiver, quand la plume écrit Et condense sa noirceur sur les lignes de la main Marqué à vie par l’odeur de sable chaud Le lézard se désaltère dans la tasse du percepteur Qui d’autre pourrait mieux que lui Prendre une goutte de café et sombrer Les chauves-souris éclatent de leurs ailes miroitantes Et dansent la sarabande entre les murs de la chambre Elles déposent leur mitraille dans...

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