07/01/2017
Labyrinthe, d’Henri Michaux

Les choses sont une façade, une croûte, Dieu seul est. Mais dans les livres il y a quelque chose de divin. Henri Michaux, Lointain intérieur (1938) « Labyrinthe, la vie, labyrinthe, la mort » L’éclair zèbre la pensée qui dérive, altière Dans la vague insatiable du souvenir Labyrinthe sans fin, dit le maître de Ho Seul l’infini n’a pas de fin Mais on ne peut le toucher Ni même l’entrapercevoir On l’éprouve dans l’obscurité du soi Alors chaque jour fouiller au fond du moi Pour retrouver sa fragrance Et se retourner de bonheur Car le divin est...