06/06/2022
Bref
Tant de fleurs sont passées Le rouge remplace le bleu Plus de noir ni de violet Rien que du bien et du beau Pas même un dromadaire Qui blatère vainement En tournant comme un fou Et toi, dans ta prison dorée Agenouillé à terre sans force Qui macère tes déconvenues Ouvre les yeux et vois Le piano qui part au loin Les toiles qui naviguent Les poèmes qui s’égaillent Automatique, disais-tu ! La vie produit-elle la vie ? L’orage se fait-il entendre ? Ta lassitude t’épuise-t-elle ? Tu as trop attendu Tu n’es plus présentable Ton impuissance est vaine...