04/08/2014
Matin
Bleu et vert et or, tout s’embrase L’astre monte dans un ciel gris Pour apporter la couleur du matin Lentement la brise survole Les massifs obscurs qui effrayent Et bientôt le disque clair apparaît Entre les chênes dont seul le toit Est pourvu de feuilles maigres L’oiseau bavard picore sur le seuil Il étire son ver pour mieux le gober Puis s’envole en riant fortement Comme un enfant malin et sournois Tout dort encore, rien ne pérore Les grandes jambes de nos voisines Ne cousent pas les kilomètres Et reposent allongées telles des potiches Elles ont dansé...