19/09/2020
Embrasement
Le feu envahissait la colline Et pourtant l’air n’était pas surchauffé C’était une après-midi d’automne Aux poussées de brise froide Sous des nuées chargés de noir Personne n’imaginait un soudain embrasement Un tel cri vers l’azur surchargé Une telle suffocation de la verdoyance L’irréel atteignait l’inimaginable Les portes de l’enfer ouvertes sur l’horizon Transmettaient l’onde des fins dernières Contemplant une fois encore, involontairement La fraicheur exquise et fragile Des bois ceinturant ces lieux perdus La matière s’épuise dans son souffle...