01/10/2021
Somnolence
Assis, toujours, devant la même table Il s’étonne de sa propre inconscience Que fais-je ainsi debout à cette heure Alors que les autres dorment sans penser Et qu’est-ce que la pensée pâlotte et papillonnante Qui, là encore, soulève un effort d’imagination À côté du silence de la nuit et du froid du jour Jusqu’à l’ensevelir et le confondre avec les spectres Le cou ploie vers la terre, encombré de sommeil Même les mains se laissent aller, vertes de bonheur À l’idée des draps frais qui l’attendent Et de la blondeur des bras qui vont l’enserrer Merci,...