30/01/2011
Ce matin, par inadvertance
Ce matin, par inadvertance, j’ai pris le métro, Ce serpent souterrain qui court dans la moiteur Des dessous de la ville et transporte mille fantômes Somnambuliques, vers des destinations multiples Je sortais de mon lit, encore engourdi Mais l’œil clair des attentes d’un jour nouveau Et entrais dans la chenille lumineuse Pour prolonger mon rêve exotique Quelle étrange morbidité enserre ces passagers De noir vêtu et d’ennui revendiqué Sur la pelouse de leur mortuaire dessein Ils allaient en silence, dans leurs...