Elle était là. Il ne la vit pas. Il avançait tranquillement Sans s’inquiéter une seconde De son rythme effréné à ses côtés Il entendit ses halètements Et son souffle exsangue Puis, plus rien   Pas le moindre souffle Elle s’arrêta, asphyxiée Qu’on la laisse là A l’ombre des palmiers Devant une mer lisse Et un soleil de plomb Ainsi finie la vie De celle qui ne savait pas Qu’elle vivait dans la poche D’un autre être qui la laissa Un jour sur le chemin d’un cimetière  En bord de mer

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