Quel jour ! Il s’oublie lui-même. Il va, il vient, puis repart, Avant de revenir. Il n’est plus lui-même. Sait-il même qu’il existe ? Il est parti le nez au vent, Ouvrant ces yeux de verre, Tenant sa canne d’acier, Écoutant ses ardeurs renouvelées, Caressant le vent léger. Son double l’accompagnait. Elle se taisait, marchant près de lui. Devançant leurs pas et leurs pensées, Ils allaient vers la gloire, ensoleillés. Ils marchèrent jusqu’à la mer. L’un derrière l’autre, heureux. Ils se regardèrent, tremblants, Le cœur battant, l’œil humide....

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