
Clochers, tours, campaniles, beffrois Tous se dressent devant les visiteurs Campés sur leur socle élevé, fortifié Ils écrasent l’égo de leur ombre exaltante A leur pied, l’homme de tous les jours La vie grouillante, trépidante Millions d’insectes affolés et bruyants Que seule la vie atteint en désordre Le doigt levé, empli de sagesse Ils occupent l’espace à la verticale Veillant sur leurs occupants Détachés de tout partie pris Écrasée de sculptures évaporées La hauteur prend sa mesure dégingandée Dieu te regarde à la loupe, au...