Avant leur aspect moraliste, on retient de ces fables et contes leur légèreté et leur diversité. Cette diversité, dont La Fontaine assure qu’il en avait fait sa devise (voir Le pâté d’anguille, conte, 1674), communique le mouvement à sa pensée, la rend diverse, chatoyante, l’anime d’une souriante mobilité : « Je suis chose légère et vole à tout sujet : Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet… » La Fontaine soutient que « les vers doivent avoir du rapport avec la nature ». Non seulement la nature dans le paysage et l’animal, mais aussi la nature de l’homme....

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