
Rouge vermillon ou pourpre, éclatant, vivant, tremblant comme les cordes d’un violoncelle. Tout est suggéré, en mouvement, même dans les pauses statiques. Le peintre tourne autour de son sujet avant d’en extraire la gangue. Et celle-ci n’est pas précise, nette, visible directement ; elle ne se laisse approcher que peu à peu, dans toute sa nudité, modèle sculptural aux couleurs évanescentes. Le corps dans tous ses états, assis, couché, accroupi, debout, courbé. Incandescence du corps féminin, comme une brûlure interne, en équilibre sur la toile. Rien d’autre que ces corps,...