07/07/2013
Chaleur
Enfin, la bouche des dieux exhale la chaleur Elle s’engouffre par la fenêtre, elle pénètre La chair dissolue des corps endoloris Et fait naître une langueur bienvenue Laisser-aller… Faut-il encore bouger ? Les pieds ne suivent pas ce corps Qui part poussé par sa volonté Ils laissent une traine dans le sable chaud Et bientôt, l’indolence gagne les cuisses Puis l’aine, enfin le tabernacle Qui bat à tout rompre dans sa toile Quel étouffement ! Non, laisse faire Liquéfie-toi sous le souffle délétère...