
Un autre monde Il entra subrepticement Le noir l’emplissait Il venait de crever l’abcès Et pénétra au-delà du connu Le silence accompagnait l’image Noir, pas un bruit Rien où s’appuyer Il marchait dans le coton Avançait avec peine Malgré l’absence d’obstacles Là, au centre de lui-même Il n’y avait rien Juste une sphère Un grain de folie Dans l’immensité du quotidien Le temps s’arrête La vie n’est plus Ou tout au moins l’agitation Il s’absente Il ne sait rien Et il sait tout Mais le tout n’est rien Et le rien devient tout...