31/03/2019
Un samedi après-midi parisien
Nous avions marché longuement, échaudés par l’après-midi ensoleillé. Le printemps montrait sa tendresse, ouvrant les pores de la peau, obligeant à cligner des yeux de trop d’éclats. Sortis du métro aux pâles lueurs de l’électricité, nous étions bercés d’une chaleur languissante et bienvenue qui comblait notre désir de transparence. Nous avions plongé dans le monde des objets et du désir instinctif et humain de possession. Tout nous poussait à observer chacun d’eux d’un air de ne pas y toucher, des plus chatoyants au plus anodins. Mais ce qui nous attirait le plus était les livres, quels...