31/08/2016
Fétu
Je suis sans être rien… Qu’un fétu… Je me cache sous le lit des amants Je m’ouvre à leurs histoires sur l’oreiller Et, décontenancé, leur renvoie en vers Leurs espoirs et leurs larmes Ils ignorent ces salutations éplorées Et me saluent, sans un mot des évocations La mondanité les empêche de penser Plus longuement qu’une demi-minute Tant pis ! Je poursuis mon rêve D’un monde où le vent des amants Devient un vent d’automne Chargé de feuilles et de blondeur Qui court sur la lande desséchée Et tourbillonne dans le soleil déclinant J’écris sans savoir...